La Production Fourragère Française

Les Ressources fourragères françaises sont  comprises dans un espace de près de 55 millions d’Ha . 
Dans cet espace , 12,5 millions d’Ha produisent des fourrages. 

Les ressources fourragères se décomposent  en trois groupes : 

  1. les prairies permanentes  que les statistiques nomment STH (Surface Toujours en Herbe) représentent une surface de 9, 3 millions d’ha en 2016 (source Agreste juillet 2017)
  2. les prairies temporaires occupent 2,9 millions d’ha
  3. les prairies artificielles représentent 312 500 ha dont luzerne pour déshydratation 66 500 ha 

La prairie permanente  est constituée d’une flore dominée par des graminées (en moyenne 75 % de la biomasse produite) et des légumineuses. 
Les données statistiques distinguent parmis les surfaces regroupées dans la STH : 
les prairies semées depuis plus de 6 ans ( 6,8 millions d’ha) 
La STH peu productives les parcours (parcours ,landes, alpages) 2,4 millions d’ha

Les prairies temporaires sont ensemencées avec des espèces  « prairiales » où dominent les graminées >75% de la biomasse produite. Les espèces cultivées ont une pérennité supérieure à un an : en moyenne de 3 à 5 ans . 
Ces prairies temporaires sont généralement constituées d’une association graminées (à base de ray-grass anglais ,dactyle ,fétuque élevée ) complétée par une légumineuse , en général un trèfle blanc dont il existe trois groupes majeurs (nain , hollandicum ou intermédiaire). La part de la luzerne dans les associations augmente ces dernières années. 

Les prairies artificielles ne contiennent pas de graminées et sont constituées uniquement de légumineuses, où aujourd’hui la luzerne tient une place majeure. 
La partie exploitée par les unités de déshydratation agricole présentes principalement dans les régions du Nord-Est de la France représente plus de 20% de la surface de ces prairies. 

Les cultures fourragères annuelles :
Ce groupe est constitué de trois sous groupes : 
Des graminées céréalières :
Le maïs fourrage domine avec 1 433 162 ha (source Agreste Juillet 2017)
L’orge et le blé sont actuellement peu fréquemment intégrés dans les assolements fourragers , mais sont utilisés au stade laiteux-pâteux en pur ou associé avec des protéagineux (pois , vesce ). 
Le sorgho fourrager, moha , millet en pur ou associés avec du trèfle d’alexandrie répond à la nécessité de diversifier la ressource fourragère notamment lors des années de sècheresse.